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Une première francophone dans les Maritimes

Médecin de famille de formation, le Dr Aurel Schofield est désormais doyen associé de la Faculté de médecine et des sciences de la santé et directeur du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick à Moncton. C'est un chef de file dans la formation médicale, en particulier en milieu minoritaire. Il participe activement à la création de programmes de santé communautaire destinés aux jeunes. Il siège à plusieurs comités consultatifs du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick ainsi qu'au comité consultatif des communautés francophones en situation minoritaire du ministre fédéral de la Santé.
Médecin de famille de formation, le Dr Aurel Schofield est désormais doyen associé de la Faculté de médecine et des sciences de la santé et directeur du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick à Moncton. C'est un chef de file dans la formation médicale, en particulier en milieu minoritaire. Il participe activement à la création de programmes de santé communautaire destinés aux jeunes. Il siège à plusieurs comités consultatifs du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick ainsi qu'au comité consultatif des communautés francophones en situation minoritaire du ministre fédéral de la Santé.

Karine Vachon et Sophie Payeur

Le nouveau Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick permettra, enfin, de mieux répondre aux besoins médicaux des minorités francophones des provinces de l'Atlantique.

Aurel Schofield pratique la médecine à Moncton depuis plus de 30 ans. Natif du Nouveau-Brunswick, il a dû s'exiler au Québec afin de recevoir sa formation médicale en français, sa langue maternelle. «Avec le recul, je ne m'en porte pas plus mal, mais j'aurais aimé pouvoir demeurer chez nous pour devenir médecin.» Aujourd'hui, les futurs médecins néo-brunswickois n'ont plus besoin de quitter leur province pour être formés en français : depuis 2006, ils peuvent suivre leurs cours au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, fruit d'une collaboration entre l'Université de Sherbrooke et l'Université de Moncton.

La création de ce nouveau centre a entraîné la perte d'un médecin clinicien au Nouveau-Brunswick, mais c'est pour une bonne cause : le Dr Schofield est maintenant doyen associé de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'UdeS et directeur du centre basé à Moncton. «Avez-vous une idée de l'impact qu'aura ce nouveau centre de formation sur les effectifs en santé de notre province?», demande-t-il. La réponse n'est pas difficile à imaginer. Depuis 1980, la formation clinique des médecins francophones du Nouveau-Brunswick a été rendue possible grâce, en bonne partie, à une étroite collaboration entre l'Université de Sherbrooke et la communauté francophone du Nouveau-Brunswick. Les statistiques révèlent que 90 % des étudiants formés en médecine familiale et 75 % de ceux qui sont devenus médecins spécialistes sont revenus pratiquer dans leur province natale. «Quand les futurs médecins peuvent effectuer leur stage clinique chez eux, les possibilités qu'ils décident de pratiquer dans leur propre milieu augmentent de façon radicale.»